Qui l’eût cru ? Qui l’eût dit ?
Que le Printemps fût si proche et sitôt se perdît,
Et que si près du parc, contre toute apparence, Un orage si prompt brisât notre espérance ?
La clématite est épanouie, le saule reverdit, le forsythia jaunit,
Primevères et jonquilles resplendissent ; les oiseaux préparent leur nid….
Et …je suis confiné, tu es confiné, nous sommes confinés…
Aucune escapade, échappée, évasion ne nous sera pardonnée.
Que se passe-t-il ?
La Nature se moque de notre émoi?
S’amuse de notre désarroi ?
Reprend ses droits ?
Nous corrige et inflige sa loi?.
J’accepte cette mise en garde pour le moment
Mais, pendant combien de temps durera ce tourment?
Ce confinement m’a déjà été imposé plus d’un mois
Ces derniers temps n’étant que pluie, vent et grand froid.
Et il semblerait que le pire serait pour nos lendemains
Certains annoncent que le printemps est reporté l’an prochain
Que ce ne sera plus l’hirondelle qui l’annoncera mais le premier vaccin
J’attends, je me recroqueville,
Je somatise dans ma coquille
Je guette ma toux, ma fièvre, sans cesse me lave les mains
Et, espère, néanmoins, en un avenir pas trop lointain.
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