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  • Photo du rédacteurLes instants du temps

C'était l'été...




Je vous avais quitté début juillet en vous alarmant, dans le post sur la décompression, sur les ravages hallucinogènes du déconfinement trop rapide et le déséquilibre mental en marche.

La période estivale a, hélas, confirmé mes craintes.


D’ailleurs, peut-on, raisonnablement, parler de période estivale au-dessus d’une ligne Valence/Bordeaux ? Les inégalités, selon l’économiste Thomas Piketty, se manifestent, désormais, par ces conditions climatiques entre le Nord et le Sud. Il serait question d’une marche, le samedi après-midi, pour dénoncer cette infamie atmosphérique, non gérée par le gouvernement, avec comme signe d’appartenance des K-way vert-pistache.




Je vais, donc, vous narrer, ci-après, quelques désordres mondiaux qui se sont produits cet été et qui vous ont peut-être échappé. Imitant de trop nombreux bloggeurs, influenceurs, chroniqueurs, je ne manquerai pas d’y glisser quelques fake news et intox afin de titiller votre capacité de discernement. A vous de choisir le bon grain de l’ivraie ou le faux du vrai. Pas facile, compte tenu du dérèglement sociétal.


Commençons par la manifestation sportive tant attendue, annulée, reportée et qui a pu, finalement avoir lieu par visio-conférence : les JO.




Négligeant l’habituel concours de médailles, j’ai relevé une compétition de boulettes peu glorieuses. Que l’on en juge :

- Le Français Alexis Jandard n’a pas cassé la baraque, mais le plongeoir au moment de l’appui avant le saut. L’organisation japonaise a demandé la réparation au comité olympique français.

- En natation, au 100m dos, le français Yohan Ndoye-Brouard a raté son demi-tour et a foncé droit dans le mur. Disqualifié et assommé !

- La cycliste Van Vleuten a levé les bras au ciel pensant être championne olympique. Elle avait juste oublié qu’une autre cycliste l’avait précédé de plus d’une minute. Problème d’oreillettes ou de lunettes ?

- Lors de l’épreuve de skate board, Alana Smith n'a pris aucun risque et tenté aucune figure technique, se contentant d'une balade dans le skatepark japonais. Mais tout ça, avec le sourire. Cela nous rappelle ce nageur guinéen qui, à Sidney, avait découvert, pour la 1° fois, le 100m nage libre en bassin olympique. L’important est de participer.

- Terrifiant, un robot-basketteur a fait son entrée lors de la mi-temps de France-États-Unis, a enchaîné les paniers devant les caméras. Il a été engagé par Les Los Angeles Lakers pour la prochaine saison en NBA.

- Enfin, depuis so british, vous connaissez mes doutes à l’égard du fair-play anglais. En voici encore une preuve : En triathlon, le favori français s’est blessé laissant, ainsi, gagner l’anglais qui, au comble de la duplicité, s’appelle « FRENCH ». Depuis, les rosbeef ont encore fait mieux avec leur diplomatie sous-marinière et, ô rage, ô désespoir, Londres a, même, piqué le trésor de petits potins de Marseille.




Quittons les JO et la perfide Albion. Dans un post de mai sur l’art du pitch j’évoquais les relations souvent difficiles entre la promotion d’une œuvre et sa réalité visuelle. Je vous en livre une nouvelle preuve trouvée (parmi d’autres) dans le centre Pompidou de Metz.

« ce portrait du père de Felix Gonzales Torres, doit s’appréhender en regardant cette œuvre comme un portrait dont l’apparence est métaphorique. Un portrait révisé par l’influence du minimalisme et de l’art conceptuel avec une grande économie de moyens. Un papa de belle stature, 80 kilos de pureté immaculée à consommer sans modération ; perception d’un père dont l’aura lumineuse sans défaut apporte les sensations douces et fraîches que le bonbon à la menthe procure lorsqu’il effleure le palais du fils »




Vous ne croquerez plus jamais une pastille de menthe sans vous écrier « papa » !


Il ne s’agit pas d’un excès de féminisme ou d’une sortie de sandrine Rousseau, mais une réalité. Les femmes préhistoriques ne passaient pas leur temps à balayer la grotte en attendant que monsieur rentre de la chasse avec son gourdin. Il va falloir que Jean-Jacques Annaud revoit sa version de la guerre du feu. Non seulement, l’homme de Neandertal n’était pas une brute épaisse traînant sa moitié par les cheveux, mais cette dernière était une chasseresse de gros gibier.




Mais j’ai gardé pour la bonne bouche, si vous me passez l’expression, le bronzage du périnée qui fut l’hallucinante nouveauté de l’été. Fini le bronzage du haut, il faut passer à l’anus. L’instagrameuse Meagan, photo de démonstration à l’appui, assure que cette pratique a de nombreuses vertus sur la santé comme rebooster son énergie ou offrir un meilleur sommeil. Il paraîtrait que "30 secondes de bronzage de votre “trou du cul” serait l’équivalent d’une journée en plein soleil avec des vêtements". cette option, remboursée par la « Sécul », serait envisagée dans certains centres de bien-être.


Le temps passant, la pandémie reculant, on pourrait imaginer une rentrée moins déjantée, plus classique (elle l’est, en quelque sorte, car la grève dans l’éducation nationale est annoncée).

Mais, non, le défoulement devient pérenne.

- Les supporters (il paraît que çà s’appelle, comme çà) privés de stade depuis un an veulent rattraper le temps perdu et ne se contentent plus des gradins et foulent les pelouses au milieu des footballeurs ébahis.

- A Paris, en préparation des JO, les coureurs à pied et les cyclistes font flasher les radars sensibles au 30KM/h. Afin de canaliser ces passionnés de circulations dites douces, l’adjoint à la maire de paris chargé du sport organise un contre la montre des livreurs de pizzas. La course des garçons de café, n’était-ce pas le bon temps ?

- Enfin, Philippe Croizon souhaite devenir le premier handi-spationaute. Il estime que l’espace doit être accessible pour tous. « Croizons » les doigts pour que nos trottoirs le soient avant la Lune !



Cet été bizarre, pluvieux, masqué avec passe sanitaire, ne laissera pas un souvenir impérissable. Néanmoins ce fut l’été. Nostalgie d’un été qui s’enfuit, d’une nouvelle attente de la renaissance, de l’avenir.





La décompression, pour certains dont je fais partie, peut aussi avoir un effet de « léthargie intense ». Il paraît que cent fois sur le métier, il faut remettre son ouvrage. Ne serais-je point, déjà, à la 101°fois ? D’autant que les métiers ne manquent pas et que la raréfaction des disponibilités contrarie l’ouvrage. Ce post a failli ne pas voir le jour et je remercie les commentateurs (trices) qui font que ces articles ne soient pas des écrits vains et qui savent entretenir la flamme « écrivaine ».

Il y aura, peut-être, une 102° fois, et, dans l’attente, je vous propose de goûter une pastille de fraîcheur et de nostalgie.





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4 comentarios


berthejean
23 mar 2023

C'était l'été ... et la rentrée scolaire est maintenant largement passée. Et les enseignants sont parfois dépassés.


On m'a rapporté les premières perles de l'année de la part d'élèves. 2021/2022 sera un bon cru.


Pendant un cours d'histoire sur la découverte de l'Amérique, Léonard a affirmé que le plus grand navigateur de tous les temps est Internet Explorer.


Il n'a pas un iPad celui-là!


Pour sa part, Léo a bien compris que Galilée était un très grand savant. Avant lui, la terre ne tournait pas!


Interrogée après un cours sur la préhistoire, Henriette répond que les trois grandes périodes de l'histoire de l'humanité sont l'âge de la pierre, l'âge du bronze, et l'âge de la retraite.


Y a-t-il des retraités…


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janinemeurin
23 mar 2023
Contestando a

Assurément ce sont des perles d'inculture !

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