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  • Photo du rédacteurLes instants du temps

2020 - L’an …foiré



Quand le 20 est tiré, il faut le boire. Que dire du 20 20 !

Nous l’avons bu jusqu’à la lie…l’hallali.

Surtout la lie.


Fin d’année 2020. L’instant de la rétrospective. Que retenir d’une année qui n’a pas existé. Pas facile. Et pourtant…

La vie n’étant qu’une adjonction d’instants, pour retrouver nos souvenirs de 2020, il suffit de re-parcourir ces «instants du temps ». Au fil des différents posts (directement accessibles par lien hypertexte) on retrouvera la mémoire des faits qui ont jalonné cette étrange année.



Tout commença par Un instant de sidération

Qui l’eût cru ? Qui l’eût dit ?

Il était reporté à l’an prochain

et serait accompagné du premier vaccin.

Mi-Mars, le Président déclara la guerre contre un ennemi invisible, pernicieux, une attaque contre tous les peuples, une guerre systémique. Des instants de peur et d’incompréhension. D’où venait ce virus ? Ce fut l’incertitude du doute au temps du Covid. S’ils ne mourraient pas tous, tous étaient touchés. Une funèbre liste était énoncée régulièrement.

Pâques chrétiennes, juives, ramadan étaient victimes, à leur tour. Mais que se passait-t-il là-haut ?


Les hypercondriaques exigèrent des explications et voulurent se rassurer auprès d’experts qui firent main basse sur les médias.

Comme « Peu de gens parlent du doute en doutant » ce furent des invraisemblables

paroles d’experts contredites aussitôt émises.

L’ hydroxychloroquine volait bas.

Face à cet imbroglio, il a, alors, été demandé à Sherlock Holmes et ses amis Watson, Colombo, Hercule Poirot et Nestor Burma de mener l’enquête et de démasquer le coupable : le postillon (dont la distance d’impact fit l’objet de nouvelles polémiques).


Après le déni, sont venus les instants de colère et de résistance.

Lors de randonnées, en liberté conditionnelle, dans …le jardin, on maudissait ces camélias qui prenaient leur revanche, beaux, vigoureux, épanouis, ils restaient totalement indifférents à notre situation d’humains.


En temps de guerre, la logistique est importante et le PQ eut son heure de gloire.


Tout le monde s’essayait aux gestes barrières , entraînant la complainte du bisou, la mise en œuvre de la proxémie, l’apprentissage du confinement, la structuration de son ennui avec une nostalgie certaine des mains d’Elsa.


Mais l’épidémie était devenue pandémie. Tout le monde se terrait.

Tout était calme, trop calme, un silence inquiétant dans les villes. C’étaient des instants de confinement longs, très longs, des jours sans fin.

Dans ces instants de résignation, vous avez pu, cher lecteur jouer avec le poulet qui s’obstinait à traverser la route, ou encore, réviser les maths et le passé simple avec Mathias.


Certains d’entre vous avaient compté le nombre d’arbres devant leur fenêtre, puis le nombre de feuilles, d’autres comptabilisaient les grains de riz…Victimes des terribles TOC. Les psychiatres se frottaient les mains.


Enfin, instant d’espoir le 11 mai, le Président nous a autorisé à sortir de notre cabane et nous a conseillé un nouveau chemin dans ce qui deviendrait le monde d’après.


Les instants de joie étaient de nouveau possibles.


C’est ainsi que pendant que la comtesse de Ségur écrivait une fois de plus à sa fille, tout le monde eut la tête et les jambes en vacances plus ou moins débridées. Certains ont même louché sur fesse enchantée et oublié la moindre décence au Panthéon.



Cela ne dura que 2 mois. Dès septembre, ce sont des instants d’abattement qui nous attendaient.

Les vacances sitôt rangées, couvre-feu et confinement s’abattirent à nouveau. Le Covid, qui, signe de l’époque, s’était féminisé entre temps, rôdait plus que jamais. Ca va ? Non, ça n’allait plus très bien. le premier jour dans le monde d’après n’apporta aucune clarté. Le Black Friday tant espéré par les commerces non essentiels était repoussé.

A nouveau calfeutré, il ne restait plus qu’à se remémorer nos petits bonheurs désanchantés

tels que les émotions procurées par un concert.


La tension était forte. L’air devenait irrespirable (!!). Cette année aurait-elle une issue heureuse ? 25 Décembre fut, une fois encore, l’instant du miracle. L’esprit de Noël était encore présent. Cette année morose se terminait avec une lueur d’espoir:

- Le vaccin-sauveur était arrivé.

- Il y aura bien un Printemps en 2021.


Nous voilà à la fin de cette année 2020, année à oublier, année escamotée. C’est du temps perdu, même en le recherchant, c’est celui que l’on ne rattrape plus.

On pourra toujours essayer de se consoler avec Léo ferré :


Avec le temps... Avec le temps va tout s'en va

Avec le temps tout s'évanouit

Avec le temps va tout va bien…


Et, que viennent les « instants du temps » de 2021 et que ceux-ci vous soient agréables.


Chanson de l’année 2020



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